janvier 23, 2012

Dégustation de rêve!!



Dans l'ordre de gauche à droite: Chassagne-Montrachet "les Caillerets" de Jean-Noël Gagnard 2005, Château Ausone 1993, Château Mouton Rothschild 1989, le Cheval Blanc 1989 et finalement le Château d'Yqem 2004 

Durant la période des fêtes, j’ai eu la chance, avec 4 amis, de faire une dégustation de premier cru de la région de Bordeaux. En effet, nous préparions cet événement depuis quelques temps déjà et nous avions enfin réussi à tout orchestrer en allant manger au restaurant À l’Os de Montréal. Histoire de se dégourdir les papilles, nous avons commencé, par le Chassagne-Montrachet "les Caillerets" de Jean-Noël Gagnard 2005. Nous avons suivi cette soirée avec un château Ausone 1993 tout en finesse. Ensuite, c’est l’extase.   Le cheval Blanc 1989 premier grand cru classé A de Saint-Émilion et le fameux Mouton Rothschild de millésime 1989 se tiennent encore debout tel de vieux charpentiers. Une surprise nous attendait pour la finale : Château d’Yqem 2004!  Il faut comprendre qu’il n’arrive pas souvent aux sommeliers de dégusté ces produits et sont considérés par la plupart d’entre eux comme le saint graal!  Je vais tenter de vous décrire les sensations perçues et discutées durant ce repas. Nous avons, dès notre arrivé sur place, ouvert tous les vins présents pour cette soirée. Sans les décanter, nous avons attendu un minimum de 15 minutes après service avant de déguster le vin.
L'entrée, Chassagne-Montrachet "Les Caillerets" 2005 de Jean-Noël Gagnard
Issu de chardonnay, il nous dévoila toute sa richesse au premier coup d’œil. De couleur jaune paille et d’une richesse olfactive surprenante, allant des agrumes bien mûr, en passant par le silex pour se terminer par de fines notes de bois. En bouche, il resta fidèle aux arômes perçus à l’olfaction en y ajoutant une agréable fraicheur, une touche de beurre et d’amande. Jean-Noël Gagnard nous présenta encore une fois un vin d’une belle onctuosité, d’une longueur en bouche exemplaire et  équilibré à souhait. Il faut dire que le millésime 2005 en Bourgogne, où la pluviométrie fut presque nul, est considéré « exceptionnel par plus d’un ». Finalement, ce Chassagne-Montrachet fût le parfait complice de nos entrées de poissons et nous prépara pour le Château Ausone.  
Le Château Ausone 1993, Saint Émilion premier grand cru classé A
Nous étions tous impatients face à notre première dégustation de ce cru. Le premier regard nous apporta certains indices sur l’évolution de la bouteille. En effet, nous avons dans nos verres un vin de couleur rouge ambré, presque brique. Signe que le vin est dans un âge avancé de sa vie. Au nez, de fines arômes de cassis, d’humus, de feuilles mortes et de fougère suivis par des nuances de cigare et de bois. Après cette brève analyse visuelle et olfactive, nous espérions que l’acidité du produit soit balancé, puisque nous ne nous attendions pas à beaucoup d’agressivité. Nous avions déjà compris que la bouteille avait déjà beaucoup évoluée. Et maintenant, il est temps de passé aux sérieux. En bouche, quelle surprise! Un vin balancé à la perfection tout en finesse. Et quelle longueur! Nous avons retrouvé en bouche les mêmes arômes perçus auparavant incluant des notes de champignons sauvages et de chocolat.  Le seul bémol, le vin était légèrement trop évolué et présentait moins de fruits qu’espéré. Mais nous avions prévu le coup en le dégustant en premier laissant place au vin avec plus d’intensité. La suite avec la fameux Cheval Blanc 1989 lors de notre prochaine parution.
Bonne semaine à tous
Luc Gilbert
à suivre...

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